Re-politicising society, re-socialising politics What political strategy for a democratic and serene transition towards sustainable and desirable societies of Degrowth
Since the early 2000s, more so in the last few years, we have witnessed the emergence of local citizens initiatives; breaking away from the traditional models of growth society.
At the same time, in France, but also in other countries, mainly Latin countries, debates and political movements build around the ideas of Degrowth are spawning.
Today, these movements are wondering how to implement these different approaches together and how to propagate a new societal project whilst retaining the integrity of this political paradigm. Re-localisation of the economy, therefore of life, is at a core principle of Degrowth.
These local initiatives, or concrete alternatives, such as “shared housing” or the AMAP
(Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne – French Association for the Maintenance of Family Farming), are an integral part of the logic of re-learning how to live locally, to produce locally; thus re-creating humane societies able to initiate a transition towards food and energy self-sufficiency. This book proposes a few of these initiatives. Continuer la lecture →
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Degrowth, a political, social, and political movement born in France in the early 2000s has become international, mainly in the French-speaking countries (Belgium, Switzerland, Quebec), and the Latin countries (Italy and Spain). Lately, the debate has reached the Anglo-Saxon world as we have observed during the International Conference of the European Society for Ecological Economics held in Barcelona in March 2010, thanks to movements such as Transition Town or some based on voluntary simplicity. Seemingly in the Germanic and Scandinavian countries, many local groups have been formed, like in Bern, whilst more and more meetings are organised: i.e. Helsinki, September 2010, with Serge Latouche. This internationalisation of Degrowth is putting us on the spot. By opening us to new approaches and cultures, it enriches us. Furthermore, it links already-existing initiatives and endeavours close to the ideas of Degrowth, which exist oblivious to the political project. The same scenario is taking place in Hungary, where the term Degrowth as just been translated: Nemnövehedés, and it is just the beginning of a long debate. Continuer la lecture →
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Le philosophe et politologue Cornelius Castoriadis a défini la démocratie et ses conditions de possibilité. Décédé en 1997, le penseur français d’origine grecque a passé une bonne partie de sa carrière à confronter la démocratie comme projet et surtout comme idéal, avec le régime démocratique comme réalité concrète et terre-à-terre, un régime parfois « bassement » procédural.
Nouvelle diffusion de cet entretien avec Cornelius Castoriadis.
[audio:http://media.la-bas.org/mp3/110617/110617.mp3]
En mp3 (6 min) – Source France-Inter
Cet entretien du 25 novembre 1996, réalisé par Daniel Mermet avec Cornelius Castoriadis à l’occasion de la sortie de « La montée de l’insignifiance » a été retranscrit aux éditions de l’Aube sous le titre « Post-scriptum sur l’insignifiance » mais est en rupture de stock.
Je me réjouis de l’accord national conclu entre les deux mouvements politiques de la décroissance (Le MOC et le PPLD) qui défendent une décroissance résolument anticapitaliste et antiproductiviste, une décroissance qui n’est ni sectaire ni punitive, une décroissance émancipatrice. Les électrices et les électeurs avaient besoin de la clarté de cet accord pour faire échec à la propagande de nos adversaires qui soit réclament « toujours plus » de croissance, comme si la Terre pouvait encore le supporter, comme si leur croissance n’entretenait pas les inégalités sociales, soit imposent ou banalisent la récession, comme si le « toujours moins » n’était pas simplement l’autre face du même système, comme si la décroissance se devait d’applaudir à l’austérité ou se réjouir de l’augmentation du prix du pétrole ou des denrées alimentaires, cause de tant de souffrances. Continuer la lecture →
Depuis deux siècles, on n’arrête pas le progrès, nous dit-on. Prévaut toujours ce mythe de l’homme prométhéen qui se libère du joug d’une nature cruelle pour enfin donner sa pleine mesure, cet homme qui, hier encore, était soumis aux famines, aux pénuries et aux maladies et qui s’en serait sorti par une magnifique marche vers le progrès…
Mais le mythe a un revers et la marche vers le progrès en arrive à n’être plus qu’une course au « toujours plus ». L’homme semble libéré des caprices de la nature mais se rend compte qu’il a altérée cette nature de manière grave et que les conséquences pour lui sont redoutables.
A côté de la crise financière et son cortège de mesures d’austérité, à côté de la croissance économique tant souhaitée et du cortège de croissance des inégalités qui lui répond, à côté de la crise écologique que l’on craint et des mesures qui semblent impossibles à prendre, il existe des alternatives. Simplicité volontaire au niveau individuel, actions collectives, actions politiques, réflexions philo-sophiques, ces alternatives sont nombreuses, riches et variées. Elles nous aident à construire un autre modèle de société pour sortir de la croissance à tout prix.
C’est pour témoigner de ces alternatives que le Mouvement politique des objecteurs de croissance a souhaité créer un printemps de la décroissance où les différentes associations créatrices d’alternatives à la société de croissance pourront mettre en commun ce qu’elles font pour témoigner qu’un autre monde est possible et souhaitable.
Colloques, soirées de discussions ou ateliers pratiques, il y en aura pour tous les goûts !
Dans le cadre de la Semaine de l’environnement, organisée par l’association étudiante Apné du 19 au 24 mars: Journée autour de la « pollution publicitaire et de ses conséquences environnementales, sociales et judiciaires».
Le 20 mars 2012, à Tours.
Procès des Déboulonneurs de pub
14h, Palais de Justice (place Jean Jaurès).
Le collectif des Déboulonneurs de pub est en procès, suite à une action de barbouillage lors de laquelle le message « Trop de pub » a été apposé sur un panneau publicitaire appartenant à la société JC Decaux. Motif : « Dégradation du bien, en l’espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n’est résulté qu’un dommage léger ».
Conférence-débat avec Yvan Gradis, Xavier Renou, Clément Wittman: Sur-publicité et société du gaspillage, des données pour comprendre et pour agir.
19h/21h, Fédération des Oeuvres Laïques 37, 57 Bd Heurteloup à Tours.
La publicité est de plus en plus ostentatoire dans l’espace public, encourage la surconsommation, dégrade l’image des femmes et des hommes, engendre des conséquences néfastes sociales et écologiques. Face à cet « envahissement publicitaire » que faire ? Des données pour comprendre, des arguments pour discuter, des conseils pratiques pour s’opposer. Toute l’organisation de notre société est basée sur « la croissance économique » mais cette croissance-là a-t-elle encore un rapport avec le bonheur, le bien-être ? Questionnement sur la société de consommation et la société du toujours plus… de gaspillage !
Yvan Gradis: Ecrivain, barbouilleur et défenseur des paysages
Xavier Renou: Fondateur du collectif « les Désobéissants »
Clément Wittman, Candidat écologiste, pacifiste et objecteur de croissance
www.deboulonneurs.org
asso.apne.free.fr
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La société de croissance accumule dramatiquement toutes les crises : économique, environnementale, sociale, culturelle et politique. L’absurdité de ce modèle de société n’est malheureusement plus à démontrer tant les inégalités sont devenues flagrantes, le mal-être de plus en plus insoutenable et les catastrophes industrielles, sociales et/ou naturelles, presque quotidiennes.
La crise dite de la dette est un prétexte pour augmenter ces inégalités, s’attaquer aux acquis sociaux et aux services publics, pour justifier des lois qui réduisent les libertés et bafouent la démocratie, et s’enfoncer toujours plus dans les mauvaises recettes de la société de croissance. « Ni austérité, ni relance », il est aujourd’hui grand temps de construire ensemble une transition démocratique vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.
Les élections législatives sont l’une des occasions de dire « stop », de rompre avec la politique libérale et inégalitaire de la droite, de s’opposer à la politique d’accompagnement du système capitaliste défendue par la gauche « sociale »-libérale, et de refuser la montée des extrêmes-droites et de leurs idées xénophobes.
Aux côtés des mobilisations sociales et écologiques, aux côtés des expérimentations sociales et des alternatives concrètes en milieu urbain et en zone rurale, aux côtés des services publics à défendre et développer, conscients des enjeux de ces élections, nous voulons amener notre projet jusqu’à l’Assemblée Nationale et avant tout auprès des français.
Le programme des objecteurs de croissance est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement : Dotation Inconditionnelle d’Autonomie ( revenu inconditionnel , gratuité des besoins de base couplée à une forte progressivité des prix pour la consommation supplémentaire, services publics, monnaies locales fondantes et monnaie nationale), alliée à un Revenu Maximum Autorisé, Relocalisation et circuits courts (agriculture, productions manufacturées,…), agriculture écologique et sortie de l’industrialisme.
Comme les « Indignés », les mouvements d’occupation et les marches populaires, nous exigeons plus de démocratie et la dignité pour toutes et tous : accès au logement, à une alimentation saine, à la santé, à l’éducation et à la culture. C’est ainsi que nous obtiendrons le Bien-Vivre pour tous.
Si nous sommes conscients qu’il faut tout faire pour ne pas produire plus de gaz à effet de serre que la biosphère ne peut en absorber et, dans ce contexte qu’il faut réduire l’usage des énergies fossiles en particulier dans les transports dans le pays le plus nucléarisé au monde, notre programme est aussi celui de celles et ceux qui en appellent à un choix décisif et immédiat de sortie du nucléaire civil et militaire, et d’entamer une transition énergétique nécessaire à l’aboutissement de cet objectif et à la création de centaines de milliers d’emplois alternatifs.
Le Mouvement des Objecteurs de Croissance (MOC) et le Parti Pour La Décroissance (PPLD) appellent tous ceux et celles qui partageront un programme radicalement écologiste, social et anti-productiviste à s’engager dans la campagne des législatives pour faire résonner les idées et les expérimentations minoritaires sociales et écologiques.
Le rapprochement avec les autres forces politiques doit s’analyser et se décider localement, en privilégiant les interlocuteurs qui sont incontestablement anti-productivistes et anti-nucléaires mais également indépendants vis-à-vis du PS, et de ses futures partenaires de gouvernement.
Vous aussi, participez à la campagne des objecteurs et objectrices de croissance en vous présentant comme candidat-e-s (titulaire ou suppléant-e), mais aussi en organisant des débats, en allant discuter avec les autres candidats, en collant des affiches, en distribuant des tracts…
Nous tâcherons de faciliter toute candidature dès lors qu’elle partage les idées de ce programme, par un soutien technique et humain.
La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), un outil pour l’égalité et la dignité.
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.
« L’homme ne désire pas par nature gagner de plus en plus d’argent, mais il désire tout simplement vivre selon son habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela ».
La première des Décroissances[1] doit être la décroissance des inégalités. Ainsi, une des propositions souvent mise en avant et débattue par les Objecteurs de Croissance (OC) est l’instauration d’une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) couplée à un Revenu Maximum Autorisé (RMA). Cette DIA serait versée à toutes et tous et de manière égale de la naissance à la mort, afin de garantir un niveau de vie décent et déconnecté de l’occupation d’un emploi[2]. Cette dotation serait individuelle, inaliénable et cumulable à tout autre revenu et traduirait la reconnaissance de la contribution de chaque individu à la société, à travers l’ensemble de ses activités, notamment non-marchandes.
Sans être une fin en soi, la DIA pourrait être un outil économique et social formidable pour initier une transition démocratique[3] et sereine vers une sortie de l’asservissement au travail, une sortie du capitalisme, une relocalisation de l’économie, une repolitisation de la société grâce à la réappropriation de nos choix de vie et permettre ainsi à toutes et tous de participer à la construction de sociétés de Décroissance soutenables, souhaitables et conviviales.
Pourquoi une dotation ?
Une dotation pour une décroissance des inégalités (protection, partage contre austérité et compétition)
Une dotation pour une sortie de l’asservissement au travail
Une dotation pour une sortie du capitalisme et de l’économicisme (crise de la dette : ni austérité, ni relance)
Une dotation pour une relocalisation ouverte
Une dotation au service d’une démocratie réelle
Une dotation pour initier une transition vers des sociétés de Décroissance soutenables, souhaitables et conviviales
Liste des vidéos : partipourladecroissance.net/?page_id=6736
Entretiens filmés de Vincent Moreau, pour le collectif Décroissance 2012, avec Vincent Liegey du Parti Pour La Décroissance.
Liste des vidéos : partipourladecroissance.net/?page_id=6736
Entretiens filmés de Vincent Moreau, pour le collectif Décroissance 2012, avec Vincent Liegey du Parti Pour La Décroissance.
Pour signer l’Appel : decroissance2012.fr
Plus d’infos : partipourladecroissance.net
Contact : contact@decroissance2012.fr
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et surtout souhaitables de Décroissance.
« L’homme ne désire pas par nature gagner de plus en plus d’argent, mais il désire tout simplement vivre selon son habitude et gagner autant d’argent qu’il lui en faut pour cela”.
Max Weber
As growth objectors we can but bring into question the legitimacy of institutions such as G20: why only 20 countries, and furthermore why should these most economically powerful nations dictate the ways of the world? Similarly with the European Union and its economic treaties: such as Lisbon Treaty, imposed without any democratic debate (as per the referendum on the European constitution).
We do agree that European and global institutions are desirable but they must be built through a participative and transparent process to serve the people rather than the oligarchy.
Therefore, we argue for the re-shaping of these global institutions around a reformed United Nations (no more permanent members, no more veto). The same goes for the European Union, it is necessary to review the Lisbon Treaty and to set up a constitutive assembly able to propose truly democratic institutions at the European scale, by taking over the European Central Bank; therefore the monetary creation, which is an essential tool to draw policies of transition towards sustainable and desirable societies.
Les Objecteurs de Croissance (Aderoc), l’Association Abraham Mazel organisent un Séminaire francophone sur « Sortir de l’industrialisme et du productivisme », avec le soutien du journal régional de la relocalisation, ProXimités.