Crise
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Quand elle ose parler, la victime est pourtant, à chaque fois ou presque, soupçonnée de mentir. Demande-t-on systématiquement à une personne victime de vol de prouver qu’elle a résisté, hurlé, griffé son assaillant ? Celui qui s’est plié aux injonctions de son preneur d’otage, sous-entend-on qu’il a « consenti » ? Le viol a, dans les crimes de violence, un statut très singulier. C’est le seul pour lequel on attend de la victime qu’elle se débatte. Dans la définition pénale, c’est la menace, la surprise, la contrainte ou la violence qui caractérisent l’absence de consentement.
« C’est donc le mode opératoire de l’agresseur qui définit le viol et non ce qu’en dit la victime », explique Marilyn Baldeck, juriste et déléguée générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). Le lien hiérarchique, la dépendance économique sont des modes de contrainte qui peinent à être reconnus. « Mais pourquoi n’avez-vous pas parlé plus tôt ? » a demandé un magistrat à cette mère célibataire, violée par le directeur de l’école où elle était employée et son fils scolarisé.
Degrowth
An authoritarian Degrowth would not be a genuine Degrowth as we conceive it. More than a simple warning against the « forever more » paradigm, first and for all, Degrowth ought to allow us the re-appropriation of our lifestyle choices. Therefore Degrowth can be arrived at through the principles of individual choices, collective decision-making and participative democracy.
An objective look at the facts with regard to the issues of energy leads to a very pessimistic vision of the future, almost catastrophic. This is why we cannot exclude either an authoritarian recession, or the emergence of a “green dictatorship” that would rely on coercion, or on dogmatic control of civil society. An historical perspective shows that crises often lead to losses of identity, scapegoating, military endeavours and an erosion of democracy.
In that sense, we may think that Serge Latouche with his « pedagogy of disasters » and the peak oil theorists and their catastrophism, are right.
However, for those who can’t wait to build and enjoy a sustainable and pleasurable society, Degrowth must be built on democratic principles.
Even if resources were unlimited, the present mode of consumption would result in an endless succession of crises: social, economic, cultural, and political. Thus, Degrowth is not a goal in and by itself, but rather a pathway towards a new social paradigm.
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Directed
Confronted
After the first political campaign Europe-Decroissance (Europe Degrowth) which advocated Degrowth (1), do we have the audacity to extend this adventure and to create a political movement, the objectives of which are individual and collective emancipation, well-being and fulfillment achieved through voluntary simplicity?
We consequently do not hesitate to present the outlines of our approach in this endeavor. We invite all like-minded people to join us in developing it collaboratively in order to create a society which is ecologically and socially responsible, humanistic, and democratic.
The ‘Growth society’ (i.e. business-as-usual paradigm) dramatically creates a combined crisis: an energy crisis, an environmental crisis, a social crisis, an economic crisis, a cultural crisis and a political crisis. Fundamentally, it is the expression of one and the same madness: a world that has become inhuman, as if the belief in « always more » was enough to give it meaning.
In view of the monumentality of these crises, we offer a new paradigm: an immediate exit from capitalism and productivism through all the practical alternative ways of living life which either exist or are still to be created. These two imperatives constitute our radical approach. We do not want any other form of development, any other type of growth, any other way of consuming or any more productivism. We want to leave behind the religion of Growth which has increased inequality, exhausted resources, wiped out biodiversity and denied human dignity.
Even if infinite growth in a finite world were possible, consumption and productivism would still be absurd.
So how can we create new pathways into different worlds?
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Samedi
Les organisateurs, René Balme (maire de Grigny, du Parti de Gauche) et Paul Ariès (Directeur du Sarkophage) ont appelé les citoyens à se mobiliser contre la politique du gouvernement. Ils ont exprimé un double refus : contre la politique de rigueur imposée au peuple et contre le productivisme (et la politique de relance).
L’ancrage à gauche de ce Forum est clair : c’est que la « vraie » gauche renvoie toujours à l’émancipation du peuple et des individus. Mais en même temps, toute idée de relance économique est évidemment impossible sur le plan écologique et c’est ce que l’écrasante partie de la gauche, restée productiviste, devra comprendre.
Il s’agit, dans l’esprit du Forum, d’arracher au politique les moyens de vivre autrement en inventant des alternatives concrètes, « de chanter au présent plutôt que croire aux lendemains qui chantent » selon la formule de Paul Ariès. Et pour cela, les gens doivent souvent désobéir face à des lois injustes et face à une hiérarchie des normes juridiques inversées.
Le forum s’est tenu dans le même modèle d’organisation que le contre-grenelle : défilé de près d’une trentaine d’intervenants, dix minutes au plus de temps de parole pour chacun. Pas de débat, mais cela échangeait fort à la buvette ! L’ensemble des exposés se trouve dans le livre collectif : la Désobéissance : un enjeu de citoyenneté paru aux Editions Golias.
Vincze
Télécharger les deux parties en mp3 : partie 1 – partie 2
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[audio:http://tilos.hu/online/2011/10/15/tilosradio-20111015-1630.mp3] [audio:http://tilos.hu/online/2011/10/15/tilosradio-20111015-1700.mp3]With
They will be published step by step on this page.
You can also find other interesting text about Degrowth on Internet on this following websites:
http://www.degrowth.eu/
http://www.degrowth.net/
A Degowth online magazine: http://en.demagazine.eu/
L’agenda
http://www.demosphere.eu/node/25462
http://www.fruncut.org/blog/15o-un-vieux-souvenir
Les tracts à distribuer :
http://www.demosphere.eu/files/document-conversion/f-a5a21c7a38-doc.pdf
http://www.demosphere.eu/files/document-conversion/f-c5e8d0157b-doc.pdf
Lire aussi : http://www.partipourladecroissance.net/?p=6204
Depuis le 15 mai nos ami-e-s espagnol-e-s, ont décidé d’occuper la rue afin de critiquer le manque de démocratie ainsi que la classe politique dominante et ses plans de rigueur qu’elle impose à la société.
En tant qu’objecteurs-trices de croissance nous soutenons cette démarche et nous nous félicitons aussi de son extension à la France !
Nous tenons à souligner le caractère non-violent de cette initiative et l’organisation mise en place : autogestion, discussion en assemblée générale et réflexion sur la démocratie participative, critique du patriarcat- bien loin du triste spectacle donné en France par nos « élites » ! Nous soulignons une recherche de cohérence entre les idées et la manière de faire avec, par exemple, la mise en place de panneaux solaires sur la Puerta del Sol à Madrid.
Depuis
La pression médiatique est forte également pour nous inciter à accepter les explications des risques de cette situation et nous imposer des solutions austères mais présentées comme nécessaires. Politiques de gauche et de droite, économistes, chroniqueurs médiatiques nous rabâchent qu’il n’y a pas de plan B. Il faut appliquer toujours plus de plans d’austérité et prier pour retrouver une forte croissance et ainsi espérer sortir du marasme, surtout, pour préserver le système économique et financier actuel, nouvelle religion des temps modernes.
Et pour ce faire, les plans d’austérité apparaissent comme la voie privilégiée pour espérer le retour, certes voulu via l’incantation de nos dirigeants, d’une forte croissance. Pendant ce temps, les risques d’explosions sociales s’accroissent et sont même palpables.
Prenons le temps de réfléchir pour comprendre que :
1) Ce modèle économique est toxico-dépendant de la croissance.
2) Une croissance infinie dans un monde fini est impossible.
3) Des crises prévisibles et annoncées, signes de la fin d’un modèle.
4) Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la deuxième phase de cette crise nous guette.
5) Un plan B est possible avec la Décroissance comme nouveau paradigme.
Le dessin est de Gébé : source Urtikan
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Dans
La signature du contrat de concession entre Réseau ferré de France et l’entreprise privée Vinci pour la réalisation d’une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Paris et Bordeaux et destinée à gagner une heure entre ces deux villes par rapport au temps de parcours actuel, pour un montant provisoire de près de 8 milliards d’euros, soit quelque 130 millions d’euros par minute gagnée, illustre de manière caricaturale la crise anthropologique majeure dans laquelle se retrouve aujourd’hui l’humanité.
Le naufrage de plus en plus évident du protocole de Kyoto et l’absence d’accord international pour assurer un suivi ambitieux à ce protocole ouvrent la porte aux projets les plus délirants inspirés par les technoscientistes de tous poils. Si nous n’y prenons garde, la géo-ingénierie et ses applications les plus folles seront bientôt testées pour lutter contre le changement climatique. L’Europe se doit de mener le combat pour refuser cette perspective, en pleine conformité avec les engagements pris à Nagoya en décembre 2010 (moratoire décidé par la Convention internationale sur la protection de la biodiversité).
A cet effet, le Grappe vous invite à co-signer la lettre ouverte ci-dessous ; elle est destinée au Président de la Commission européenne, au Commissaire à l’environnement et aux Ministres de l’environnement de Belgique (fédéral et régionaux). Nous clôturerons le recueil des signatures début novembre. Continuer la lecture
Cette
Nous soulignons la « relative fraîcheur » qu’apporte Arnaud Montebourg dans ces primaires, au sein d’une « gauche » européenne en déficit d’idées et de réponses face à la crise anthropologique actuelle. De même, c’est avec un « plaisir, certes limité », alors que nous militons pour une repolitisation de la société et une resocialisation de la politique, que nous observons l’engouement relatif qu’engendrent ces primaires, qu’elles soient socialistes ou écologistes (EELV). Par contre, nous ne pouvons qu’en constater les limites à la fois sur le fond et sur la forme.
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