Le débat sur le revenu de base, le revenu garanti, le revenu inconditionnel d’existence (RIE) ou encore la dotation inconditionnel d’autonomie (DIA) se répand.
Voici un excellent article de Mona Chollet, avec Thomas Lemahieu, publié sur Périphéries :
Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
Et vous, quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ?
Le troisième (et dernier) film de la série « simplicité volontaire et décroissance » est enfin monté et, disponible. Il s’intitule : « Simplicité volontaire et décroissance 3… Changer, et changer le Monde »
L’auto-producteur-réalisateur y pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses, ce qui décevra beaucoup ceux que rassurent les programmes « clés en mains ». L’outrecuidant va même jusqu’à ne pas donner de conseils pratiques, comme : comment se laver les dents avec peu d’eau, éteindre la lumière en sortant d’une pièce ou construire une maison en paille… Ah, mais, Nan ! il ne s’interroge que sur les fondements de la croissance et du capitalisme, sur les échecs répétés des révolutions et des alternatives, sur la dominance, les peurs, le manque, le pouvoir, l’aliénation… et quand même ! propose des pistes pour évoluer…. Continuer la lecture →
Séminaire d’Espaces Marx et de la Fondation Gabriel Péri
« Quel nouveau mode de développement ? » Stéphane Lavignotte ancien journaliste, pasteur à la Mission populaire de La Maison Verte (Paris 18e)
Mardi 7 décembre 2010
De 18h00 à 20h
Autour du thème : La décroissance est-elle souhaitable ?
Salle de Délégation
6 avenue Mathurin Moreau
75019 Paris
Métro Colonel Fabien Continuer la lecture →
Publié dansAgenda du P.P.L.D.|Commentaires fermés sur La décroissance est-elle souhaitable ? – Débat avec Stéphane Lavignotte le Mardi 7 décembre 2010, à 18h
Publié dansAgenda du P.P.L.D.|Commentaires fermés sur «Villes en Transition», Conférence-débat avec Mathilde Szuba et Luc Semal, Jeudi 09 décembre 2010 à 19h00
Un an après Copenhague, Cancun (au Mexique) tient sommet sur l’avenir de la planète. Faut-il adapter l’économie à l’environnement (notion de développement durable, de croissance verte), ou réfléchir à d’autres modèles économiques en rupture complète (décroissance) ? Paul Ariès, directeur du Sarkophage, opte pour la deuxième approche. Auteur de “La simlplicité volontaire contre les mythes de l’abondance” (Ed. La Découverte), il était invité du 12-14…
En début de soirée, plusieurs groupes de personnes sont descendus dans les couloirs du métro parisien pour dénoncer l’installation des nouveaux écrans publicitaires espions ACL (Automatique à Cristaux Liquides, LCD en anglais) par la RATP et sa régie publicitaire Métrobus.
A l’aide de marqueurs, bombes de peinture aérosol et autocollants, ils ont méthodiquement apposé leurs messages sur les dispositifs incriminés pour alerter les usagers des dangers et nuisances que représentent ces écrans.
Un tiers des panneaux Numériflash actuellement en fonctionnement dans les couloirs du métro ont été atteints. Au total, 118 panneaux ont été touchés dans 16 stations (Chatelet, Gare de Lyon, Villiers, Gare Saint Lazare, Gare de l’Est, Nation, Auber, République, Grands Boulevards, Gare Montparnasse, Saint François Xavier, Miromesnil, Gare d’Austerlitz, Place d’Italie, Denfert-Rochereau et Port-Royal). Continuer la lecture →
Publié dansSoutiens du PPLD|Commentaires fermés sur Action massive contre les écrans publicitaires espions de la RATP
En mars prochain auront lieu les élections cantonales partielles. Le Parti Pour La Décroissance considère ces élections comme une opportunité de diffuser les idées du projet politique de l’Objection de Croissance, sans concession, tout en continuant de faire de la politique autrement dans son rôle de poil à gratter idéologique.
Ces élections se tiendront les 20 et 27 mars 2011, dans le but de renouveler une partie des conseillers généraux qui siègent à l’assemblée départementale. Tous les cantons ne sont pas renouvelables. Pour chaque canton, il faut juste une ou un candidat accompagné d’un ou une suppléante. Il est assez facile de participer à cette élection ; c’est une occasion pour quiconque qui se sent en accord avec les idéaux de l’Objection de Croissance de :
Organiser des rencontres au niveau local et de créer et/ou d’étoffer des collectifs locaux.
Réfléchir et élaborer collectivement des projets Décroissance.
Colporter la Décroissance comme projet politique dans le débat public.
Notre courant de pensée ne peut déléguer à d’autres le soin de présenter ses idées.
Le Parti Pour La Décroissance lance un appel à candidat-e-s afin de participer à ces élections, sous l’emblème de « l’escargot », pour ouvrir le débat sur les politiques locales en s’appuyant sur ce mot obus qu’est la « Décroissance »et sur ses « 10 chantiers » qui mettent en avant nos thèmes centraux tels que : la dotation inconditionnelle d’autonomie, le revenu maximum autorisé, la gratuité de l’usage et le renchérissement du mésusage, la relocalisation, l’agriculture paysanne, la démarchandisation du monde, l’autonomie citoyenne …
Chacun devra, également, s’approprier les compétences des Départements afin d’ouvrir une réflexion et imposer les thèmes propres à la Décroissance dans la débat électoral.
Le PPLD se propose d’être un centre de ressources et de partage des initiatives, des expériences et de matériels de campagne : réunions, textes, affiches, conseils sur les points administratifs, etc. Et ce, au bénéfice de celles et ceux qui le souhaiteraient.
Les moyens financiers seront ceux que chacun-e pourra rassembler localement, dans un souci de préservation des ressources, de sobriété et d’éthique.
Nous appelons tous les Objecteurs et Objectrices de Croissance qui le souhaitent, notamment nos amis du POC, de l’AdOC, à s’approprier cette initiative.
Ainsi, si vous êtes intéressé-e-s par cette démarche, n’hésiter pas à nous contacter.
Valoriser l’expérimentation locale, associative et collective, encourager le bon usage. Faire évoluer le rapport à la propriété et au partage des richesses. Construire une politique de « ménagement du territoire » au service des individus. Améliorer la coopération entre départements.
Inciter la population à privilégier les transports doux (vélo et marche à pied) ou collectifs en augmentant les dessertes des bus (dont scolaires) et en pratiquant une politique tarifaire attractive. Aménager les trottoirs et les rues pour les personnes handicapées. Créer des services de co-voiturage et de voitures partagées. Mais, surtout, amorcer une réflexion globale sur les transports.
Développer une agriculture paysanne (biologique et de proximité) qui protège l’environnement et enrichit la vie rurale, en facilitant la mise à disposition de terres cultivables. Rechercher l’autonomie individuelle et locale par les jardins partagés, la mise en place de réseaux et les circuits courts, grâce aux subventions accordées aux associations et aux communes. Permettre aux collèges de préparer les repas de cantine à partir d’aliments biologiques locaux.
Mettre en œuvre des plans de réduction de la consommation d’énergie notamment dans les collèges, encourager la production locale d’énergie avec le fond d’aide à l’énergie. Agir pour le recyclage et le tri à la source des déchets ménagers.
Promouvoir la mise en place d’une dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA), à travers des droits de tirage sur les services publics, regroupant également les différentes activités de l’aide sociale, et aussi la santé (avec un suivi médical de prévention), la culture (par la gratuité des musées et bibliothèques, l’animation des monuments, une réelle politique de soutien aux artistes qui permettent à tous d’accéder aux théâtres et opéras), les transports, l’énergie, l’eau, la nourriture, l’accès au foncier, l’information, et la formation.
Concevoir des conférences au niveau départemental sur l’innovation sociale et écologique en particulier sur les expériences coopératives, l’habitat partagé, l’économie sociale et solidaire et la limitation des revenus.
Relancer la « production » de biens basés sur les échanges relationnels et conviviaux par le soutien ou la création de monnaies locales et régionales, de Systèmes d’Echanges Locaux, de groupement d’achats et de banques du temps.
Encourager une croissance de la richesse des rapports humains en soutenant la transmission des savoir-faire traditionnels locaux. Aider les pédagogies alternatives. Augmenter l’offre des enseignements artistiques. Soutenir les initiatives d’auto-construction dans le domaine de l’habitat (par, entre autres, le fond de solidarité pour le logement).
Réorienter la recherche et la formation vers la transition écologique et créer des filières dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de l’habitat, des transports, de l’artisanat et du tourisme écologique.
Permettre aux citoyens de s’impliquer réellement dans les instances de démocratie participative, organiser rencontres et débats. Œuvrer contre l’agression publicitaire et soutenir la mise en place de médias locaux indépendants.
Samedi 13 novembre 2010, le « Parti des Objecteurs de Croissance », le « Parti Pour La Décroissance » et des membres de « l’Association d’Objecteurs de Croissance » se sont réunis à Paris. Cette rencontre a permis de faire un point sur les convergences existantes en vue des prochaines échéances électorales. Ces partisans de l’objection de croissance proposent aujourd’hui de se retrouver autour de projets communs.
Ils concordent dans une volonté commune de construire un nouveau projet de société écologiquement, économiquement et humainement souhaitable. Leur but est de rompre avec les modèles capitalistes, productivistes et développementistes mais, aussi, de dénoncer les méfaits du système croissanciste et médiatique qui éludent les bonnes questions, tout en apportant les mauvaises réponses.
Les élections sont une opportunité pour ouvrir un débat national sur la Décroissance. C’est pourquoi nous pensons qu’il est souhaitable d’y participer de manière décalée. Aussi, nous convions toutes celles et ceux qui adhèrent à ce projet à nous accompagner dans ce « pas de côté ».
Nous proposons de nous appuyer sur la dynamique des élections pour atteindre plusieurs objectifs :
1) Être présent sur la scène médiatique pour ouvrir un débat et colporter les idées de la Décroissance.
2) Mobiliser des sympathisants afin de créer des collectifs locaux.
3) Proposer un maximum de candidats pour exister dans le paysage politique.
Nous proposons de participer à ces élections sous l’emblème de l’escargot en mettant en avant nos thèmes centraux que sont la relocalisation, le ralentissement, moins de biens plus de liens et la décroissance des inégalités. Une charte précisera les modalités de participation aux élections.
Nous invitons toutes celles et ceux qui souhaitent contribuer à cette dynamique à nous rejoindre.
Dans un monde confronté à ses limites, face aux profonds changements structurels de la société, à la menace climatique et à la pénurie énergétique qui s’annoncent, il est urgent d’envisager de nouveaux modèles. Pour dessiner des nouveaux horizons du mieux vivre ensemble, quatre thématiques urbaines seront abordées par des intervenant-e-s d’ici et d’ailleurs, qui partageront leurs expériences autour de tables rondes ouvertes au public (cf. aussi le programme détaillé)? : http://decroissance.ch/images/f/f4/Ralentir-la-ville_programme.pdf
• VILLE VERTEQuelle place pour l’agriculture et la nature dans l’espace urbain ?
• VILLE LENTE Désengorgeons l’imaginaire et le trafic!
• VILLE SOLIDAIREGratuité et biens communs, des valeurs en voie de disparition ?
• VILLE AUTREMENT… ça existe ! L’expérience des villes en transition.
Ralentir la ville est un colloque ouvert à tou-te-s, selon le principe du prix libre. Si vous souhaitez participer au repas de midi, organisé en collaboration avec le Panier à 2 Roues, merci de bien vouloir nous le communiquer d’ici au 20 novembre.
Voici la contribution du Parti Pour La Décroissance
Une décroissance autoritaire ne serait plus la Décroissance telle que nous la concevons. Plus qu’une mise en garde sur l’aberration du « toujours plus », la Décroissance doit avant tout nous permettre de nous réapproprier nos choix de vie. En cela, elle ne peut être que choisie, collective, participative et démocratique.
Un regard objectif sur les faits, notamment les questions énergétiques, conduit à une vision d’avenir très pessimiste, voire catastrophiste. On ne peut exclure une récession autoritaire, l’émergence d’une « dictature verte » dont l’action s’effectuerait par coercition, ou un contrôle dogmatique des usages de la société civile. L’histoire a montré que les crises engendrent souvent replis identitaires, recherche de boucs émissaires, emballements guerriers et reculs démocratiques. Dans ce sens, on peut penser que Serge Latouche, à travers sa pédagogie des catastrophes, ou encore les peakistes, à travers leur catastrophisme éclairé, ont raison.
Toutefois, pour qui a envie de vivre et de construire, dès maintenant, une société soutenable et désirable, il est important de croire en l’idéal d’une Décroissance fondée sur la démocratie. Quand bien même les ressources seraient illimitées, la société de croissance accumulerait encore dramatiquement ces crises : sociale, économique, culturelle et politique. La décroissance n’est donc pas une fin en soi, c’est d’abord un cheminement vers un autre paradigme.
Sur Tilos Radio, radio de Budapest, a été diffusé, le 13 novembre 2010, un débat sur la pauvreté, la Décroissance et la Hongrie avec Judit Morva, rédactrice en chef du Monde Diplomatique Hongrie et Vincent Liegey, Objecteur de Croissance.
A écouter :
– la partie 1 (30 minutes) en téléchargeantou ci-dessous :
…
– la partie 2 (30 minutes) en téléchargeantou ci-dessous :
APPEL A MOBILISATION Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire, venons soutenir le Professeur GILLES-ERIC SERALINI
23 novembre 2010
12H devant le TGI de Paris, Ile de la Cité, rue de Lutèce
14H30 réunion publique (Péniche Alternat, Quai de la Tournelle)
Article amené à être modifié/abondé régulièrement. Merci d’y revenir
Pour chaque canton, il faut juste une ou un candidat accompagné d’un ou une suppléante. Ce n’est pas une liste qui se présente. Il n’est pas nécessaire de résider dans le canton de candidature. Il suffit d’être inscrit dans le département pour être candidat sur n’importe quel canton du département.