APPEL DE TOKYO POUR UN RESEAU MONDIAL VERS UN MONDE SANS NUCLEAIRE
Nous, participant-e-s du 1er Forum social mondial thématique contre le nucléaire civil et militaire, réalisé à Tokyo et Fukushima du 23 au 28 mars 2016, venant de plus de 10 pays de 3 continents, appelons à la création d’un réseau mondial au service de l’intercommunication, de l’appui mutuel et du lancement d’actions communes pour un monde sans nucléaire civil et militaire. Continuer la lecture →
Publié dansSoutiens du PPLD|Commentaires fermés sur 東京アピール:核のない世界を実現するための世界的ネットワーク構築への呼びかけ
Ce n’est pas souvent que le PPLD se réunit, alors, profitez de l’offre spéciale valable uniquement les 19 et 20 mars !!
Nous avions envisagé d’organiser une Assemblée Générale, mais l’ordre du jour ne s’y prêtait pas. Il fallait d’abord se réunir pour en parler. Alors, en tant que sympathisants du PPLD, nous vous invitons à venir discuter en petit comité de l’avenir du PPLD, et du rôle qu’il va jouer dans la construction du mouvement de la Décroissance.
La rencontre aura lieu les samedi et dimanche 19 et 20 mars de 10 h à 17h au Lieu Dit 6, rue Sorbier, 75020 Paris
métro Ménilmontant (ligne 2) ou Gambetta (ligne 3) http://lelieudit.com/
Après Paris en 2008, Barcelone en 2010, Venise en 2012 et Leipzig en 2014, Budapest accueillera la cinquième Conférence Internationale de la Décroissance du 30 août au 3 septembre 2016 à l’Université Corvinus.
Nous vous invitons à suivre les différents appels à contributions sur www.budapest.degrowth.org. Cette conférence, d’abord académique, souhaite créer un espace de dialogue et d’ouverture avec des sessions spéciales, des plénières ainsi que différents types d’activités culturelles, artistiques, manuelles mais aussi politiques et militantes autour d’une Semaine de la Décroissance. Budapest offre un réseau d’alternatives sur lequel s’appuie cette conférence.
Cette rencontre se tiendra dans un environnement post-socialiste. Nous espérons des rencontres et discussions enrichissantes à travers une mise en perspective entre un contexte sociale, économique et politique complexe et différentes approches, perceptions et expériences venant de diverses régions du monde.
Nous proposons une organisation régionale et participative dans le but d’initier des discussions, du dialogue et des expérimentations autour de la Décroissance dans la région. Nous avons déjà pu observer la pertinence d’une telle démarche il y a un an lors d’une rencontre en Hongrie, puis à l’automne dernier à Vienne et dans les Balkans.
Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la dernière conférence qui a réunià Leipzig en septembre 2014 plus de 3500 personnes de 74 nationalités différentes. Enfin, rapellons que plusieurs précurseurs de la décroissance comme Karl Polanyi, Ivan Illich, Nicholas Georgescu Roegen ou André Gorz sont originaires de cette région.
Ainsi, en référence à Karl Polanyi et son fameux ouvrages, La Grande Transformation, nous chercherons ensembles des réponses à la question suivante : dans quelle mesure la Décroissance peut-elle dessiner tracer des nouvelles voies vers de grandes transformations désirables ?
Pour plus d’infos et de discussions autour de cette conférence, retrouver l’émission sur Tilos radio avec Hu-lala à laquelle l’équipe d’organisation francophone a participé :
La décision de la communauté d’agglomération grenobloise de généraliser, sur 2016, la limitation des véhicules à 30 km/h sur 43 des 49 communes composant l’agglomération grenobloise apparaît comme une vraie bonne nouvelle et une vraie raisons d’espérer en ces temps plus que moroses. Certes, Grenoble n’est pas la première ville à tenter une telle expérience, mais elle est la plus grande. Et elle répond à une précédente décision symbolique de la municipalité, celle de limiter l’affichage publicitaire.
Ralentir la ville, pour une ville plus sereine
En effet, la « ville à 30 », c’est avant tout une mesure qui entend rendre de la sérénité à nos rues puisque l’espace public n’est plus seulement un axe de circulation mais peut devenir un lieu de vie. La mobilité douce est favorisée puisque les rues sont plus apaisées. De la même manière, limiter la vitesse à 30 km/h est avant tout une question de sécurité – bien plus efficace qu’imposer le casque aux cyclistes – puisque la distance de freinage est réduite de moitié et le champ de vision considérablement élargi. Une telle réduction de la vitesse permet de diviser par 9 la mortalité en cas d’accident impliquant un piéton. Mais réduire la vitesse est également un moyen de limiter les nuisances liées aux bruits et à la pollution des véhicules . Moins de bruits, moins d’émissions de gaz toxiques, plus de piétons et de bicyclettes, voilà l’avenir de nos rues avec les « zones 30 ». Cette mesure s’inscrit dans une transition vers une société sans voiture, vers une société qui adopterait une mode de vie moins rapide, vers une société qui relocaliserait son activité … une ville et des vies qui n’en seraient pas moins agréables. Les grenoblois nous le diront.
Agir dans la ville, pour se redonner de l’espoir
Cette mesure prouve que les exécutifs peuvent encore prendre des décisions efficaces. Cette mesure prouve que les expérimentations locales, l’action associative peuvent encore être des moyens de pression pour faire évoluer l’action des exécutifs. Cette mesure prouve que nous ne devons pas totalement ignorer la démocratie représentative bien que nous ne devons pas tout attendre d’elle, loin s’en faut.
Et, alors que l’abstention triomphe, que le FHaine est devenu le premier parti de France, que les décisions des différents exécutifs (qu’ils soient européens, nationaux ou locaux) sont trop souvent aux ordres de l’oligarchie, cette mesure apporte un peu d’espoir. Elle nous dit que nous pouvons encore agir, qu’il ne faut pas tout abandonner.
Faisons de 2016 une année de luttes, de résistances, mais aussi de convivialités et d’espoirs … à vélo ou en terrasse.
La grande messe du développement durable est terminée. Elle a débouché sur l’Accord de Paris qui entend limiter l’élévation des températures à 1,5 °C. Cet accord reconnaît clairement que c’est bien l’activité humaine qui dérègle le climat. Déjà, rien que cet objectif est un aveu … un aveu de l’échec du système croissanciste puisque c’est bien lui qui nous a amené dans cette situation quasi-inextricable mais, pas de panique, c’est lui qui devrait nous en sortir.
« On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l’a créé »
Albert Einstein
Le sapin de l’Elysée, preuve que les temps changent ?
A peine la COP 21 terminée, le sapin de l’Elysée a été livrée :11 mètres de hauteur, 4,5 mètres d’envergure pour un poids de 2 tonnes. C’est un modeste sapin qui trône dans la cour de l’Elysée pour ce Noël 2015. Preuve que le temps de la démesure est fini. Sauf qu’en 2014, il faisait les mêmes dimissions tandis que celui de 2013 était plus … petit : 10 mètre seulement pour 1,5 tonnes. Ce n’est qu’un symbole mais n’aurait-il pas fallu être exemplaire ?
D’autant plus, que sa livraison a été épique. Il a fallu le faire venir du Morvan après l’avoir arraché à sa terre natale. Il a fallu ensuite le transporter en péniche, sur la Seine, car c’est plus écologique et, bien moins polluant que le camion. L’Elysée parle même d’un acheminement éco-responsable. Certes, le camion a quand même été utilisé puisque le « beau sapin » n’a pas poussé le long de la Seine. C’est seulement 213 kilomètres qu’il a fait sur l’eau, un peu moins même puisque sa péniche a connu une avarie et il a fallu en trouver une autre et, c’est un beau camion qui a dû faire la transition (pas très écologique pour le coup). Nous pouvons nous demander si le comportement le plus éco-responsable n’aurait pas été de ne pas se sacrifier à la tradition du sapin, d’autant plus qu’il a fallu 200 heures pour le décorer avec, notamment 2 kilomètres de guirlandes et presque 200 000 ampoules mais basses consommation. Ouf !
Certes, ce n’est qu’un symbole mais au lendemain d’une COP 21 décrite comme la plus belle et la plus pacifique des révolutions par le président Hollande, le petit matin est bien blême dans la cour de l’Elysée malgré ces lumières de Noël et, confirme que la transition ne viendra pas des oligarques qui nous gouvernent. Pendant ce temps, le monde du ski a également apporté sa contribution en mettant à contribution moult canons à neige pour satisfaire les touristes français avides de ski et d’ivresses. Les mêmes qui envahissent nos montagnes avec leurs automobiles et un matériel toujours plus à la pointe. Une station de sports d’hiver a même fait venir 100 tonnes de neiges par hélicoptère, vive le sport.
« Oui, le 12 décembre 2015 restera une grande date pour la planète. A Paris, il y a eu bien des révolutions depuis des siècles mais aujourd’hui c’est la plus belle et la plus pacifique des révolutions qui vient d’être accomplie : la révolution sur le changement climatique. »
François Hollande
La COP21 et des robocop … pour un échec
C’était prévisible mais l’Accord de Paris sonne creux. Il se félicite, il renouvelle, il demande, il convient mais ne décide de rien. Cet accord a, néanmoins, le mérite d’instaurer une reconnaissance globale de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Il reste une formidable prise de conscience de la part des chefs d’Etat, pourtant régulièrement alerté depuis plus des décennies (ne l’oublions pas). Continuer la lecture →
Le résultat des dernières élections régionales n’est pas une surprise. L’abstention reste majoritaire tandis que le premier parti de France est désormais … le Front National. Oui, la France, ce pays des droits de l’homme, de la liberté d’expression sauvagement bafouée le 07 janvier 2015, cette France qui se disait résistante et debout, cette France qui n’avait pas peur au lendemain du 13 novembre dernier, a pourtant placé un parti d’extrême-droite en tête dans 6 régions.
Et un énième « réflexe républicain » ne pourra plus nous satisfaire. Devons-nous, encore une fois, l’utiliser pour l’oublier au petit matin ? Devons-nous nier le mal-être de 65 à 70% d’électeurs, et ainsi laisser le PS et le LR continuer les mêmes politiques ?
Le mal est là et l’ignorer va le renforcer. L’abstention comme le FN sont des conséquences directes du mal-être engendré par le capitalisme et du système démocratique qui en découle. Ils sont la confirmation d’un système à bout de souffle. La gestion à court terme a remplacé la vision de l’avenir. L’économicisme à détruit le désir de projet de société. Le seul projet de nos gouvernants est de se maintenir au pouvoir, eux et l’oligarchie. Cette oligarchie qui nie la crise systémique, dont elle est responsable.
C’est bel et bien le renoncement de nos dirigeants à proposer un projet de société cohérent et en phase avec les enjeux du XXIème siècle qui est une nouvelle fois sanctionné. C’est bel et bien l’incapacité de nos dirigeants à répondre aux crises du système croissanciste qui pousse les gens à chercher des solutions dans l’exacerbation de ce même système
Mais ne nous trompons pas, le Front National aboie fort, mais il ne représente en rien les valeurs de la contestation du système. Ce parti n’est pas anti-système, il en est une excroissance cancéreuse qui s’en nourrit. Il souhaite seulement l’exploiter à son profit en créant des peurs, en divisant, en stigmatisant, en rejetant. Plus grave, il remet en cause les rares valeurs, déjà brinquebalantes, qui cimentent notre société, que ce soit l’égalité, la fraternité, la laïcité, le vivre ensemble, l’idée de justice sociale ou encore la liberté. Quel projet de société peut se fonder sans ces valeurs ? Oui, ce vote nous ébranle car la crise actuelle semble nous amener la pire des barbaries politiques. Le renforcement de l’individualisme, la montée des peurs (peur des attentats, peur du chômage, peur de la crise écologique, peur du migrant) amorcent une défaite de la pensée.
Aujourd’hui, c’est de l’espoir qu’il faut donner et non de la haine. C’est de la démocratie qu’il faut demander et non une politique sécuritaire. C’est une ouverture qu’il faut construire et non un repli pour s’opposer. Nous devons, plus encore aujourd’hui, continuer d’investir tous les champs d’action politique. Nous devons, ici et maintenant, sortir dans les rues, agir, construire les sociétés de demain, qui ne seront ni bleus marine, ni brune mais conviviales … ici, là, ailleurs, … ou même en terrasse.
Aujourd’hui, nous ne voulons pas être en terrasse, ni dans une salle de spectacle, ni dans un stade et encore moins dans les magasins. Non, aujourd’hui, nous souhaitons être dans la rue, manifester, avoir des idées à propos du climat, faire de la politique et exercer notre droit d’être citoyen. Nous voulons jouir de cette liberté qui a été bafouée le 13 novembre, et qu’on nous interdit au nom de ce même 13 novembre. Après que les manifestations liées à la COP21 aient été interdites (1), puis violemment réprimée à Paris (2), certains militants sont assignés à résidence comme peuvent l’être des terroristes (3).
RoboCOP21
Alors que nous avons besoin de plus de démocratie, de plus d’égalité, de plus d’idées pour faire évoluer nos sociétés, le gouvernement fait l’inverse et stigmatise les opposants.
Est-ce possible que nos gouvernants n’aient rien compris au phénomène Daesh au point de traiter des citoyens responsables comme des terroristes en puissance ? Bien sûr que non. Toutes les opportunités et toutes les émotions sont bonnes à prendre pour lutter en toute impunité contre celles et ceux qui posent les bonnes questions ; ces ennemis intérieurs, les plus à même de mettre en évidence l’hypocrisie de la conscience écologique et sociale de l’oligarchie (4) (5).
Le gouvernement lance des appels affectés à célébrer les valeurs d’un pays dont la devise est « liberté, égalité, fraternité ». Beaucoup de citoyens parlent de résistance, affirment qu’ils n’ont pas peur. Les médias parlent d’une France debout et fière. Comme s’il suffisait de s’en remettre au drapeau bleu-blanc-rouge pour que les intérêts de toutes et tous, ici et ailleurs, aujourd’hui et demain, soient pris en compte. Et bien, nous ne sommes pas d’accord. Ça ne suffit pas. Cette unité soi-disant retrouvée est un faux semblant, et s’apparente à un cheval de Troie, car au final, l’état d’urgence appliqué ainsi fait reculer nos droits à toutes et tous… et nous empêche de faire ce que nous devrions faire : de la politique ! (6)
Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’être en terrasse, il s’agit d’avoir des idées et de pouvoir les exprimer pacifiquement dans la rue. La démocratie ne doit pas être réservée qu’à une pseudo-élite dans les salons feutrés de la COP21. Nous en sommes les acteurs légitimes. La démocratie doit se jouer partout, dans les commissions, dans les alternatives, dans la rue, et même en terrasse. Continuer la lecture →
Publié dansActualités, Billets du PPLD|Commentaires fermés sur Nous ne voulons pas être qu’en terrasse
Nous relayons ci-dessous l’appel à se mobiliser d’initiatives décroissantes pour le climat pendant la COP 21. Pendant deux semaines, nous aurons l’occasion de réaffirmer que le productivisme est la cause du réchauffement climatique, et qu’il ne peut dont pas en être une des solutions. Le PPLD s’associe donc à cette démarche et sera présent à Paris dès la marche du 29 novembre pour le climat et jusqu’à la clôture de la COP 21 le 12 décembre.
Comme les Désobéissants et l’Assemblée parisienne anti COP, et d’autres sans doute, nous appelons à nous rassembler le dimanche 29 à 12 h comme prévu place de la République. Si la place de la République est mise en état de siège, ce qui est à craindre, alors, comme d’autres déjà le proposent, nous irons marcher partout ailleurs dans Paris et y diffuser largement un message de paix, de solidarité et de fraternité universelle, autour de l’escargot de la décroissance
Initiatives Décroissantes pour le Climat, c’est le signe de ralliement que se sont donnés les objecteurs de croissance et celles et ceux qui partagent leur projet à l’occasion des mobilisations qui auront lieu en décembre à Paris.
Nous n’attendons rien de la COP et de ses fausses solutions : l’objectif officiel des 2 degrés maximum d’augmentation de la température globale étant d’ors et déjà en voie de dépassement, tout accord est de ce fait caduc avant même sa signature.
Nous attendons tout du moment de la COP, en termes de conscientisation et de construction d’un mouvement mondial visant à en finir avec ce système qui détruit le climat et la vie sur terre comme il opprime les peuples.
Nous participerons au mobilisations programmées par l’ensemble de la société civile, sur la base de nos propres positions : la marche pour le Climat du 29 novembre, l’accueil des marches venant de territoires en lutte de toute l’Europe, les rassemblements qui auront lieu les 5-6 décembre à Montreuil, les actions de masse du 12 décembre.
Nous attachons une importance particulière à l’organisation de l’opposition au salon Solutions 21, vitrine des multinationales destructrices du climat et des institutions à leur service, qui se tiendra au Grand Palais, du moins si nous lui en laissons la possibilité…
Spécifiquement, nous tiendrons pendant toute la durée de la COP une permanence d’accueil, d’information et de mobilisation au local associatif La Maison Ouverte, à Montreuil (93).
Dans ce lieu, nous mettrons en place un pôle médias qui fonctionnera en continu et aura deux fonctions principales :
– accueil, lieu de travail et de diffusion pour des médias libres papier, audio-visuel, internet, concernés par la question du climat.
– production d’information sur le tas par le biais de la captation et de la diffusion en flux continu des événements qui auront lieu pendant la COP et de la diffusion régulière de spots radio et/ou vidéo vers les médias indépendants.
Enfin, conscients du fait que l’Économie ne sauvera pas le climat, mais qu’au contraire, elle est en guerre contre celui-ci, nous donneront la plus grande ampleur à notre appel à la Grève de l’Économie pour le climat et aux actions qu’elle implique, seul mode de mobilisation qui soit à la hauteur de l’enjeu face à la situation catastrophique dans laquelle se trouve la planète.
Découvrez en détail tous les concepts liés à la décroissance, dans un immense ouvrage comparable à un dictionnaire.
Lorsque la langue usuelle ne permet plus d’exprimer ce qui demande à être articulé d’urgence, c’est qu’il est temps d’apprendre un nouveau vocabulaire.
Ce livre étudie les principaux mots-clés de la décroissance et fournit une véritable boîte à outils pour penser une transformation radicale de nos sociétés qui mette enfin l’accent sur l’idée de « vie bonne ».
Paru initialement en Grande-Bretagne et en Espagne, traduit par nos soins pour la première fois en français, ce projet ambitieux nous engage, à la fois financièrement et en tant qu’éditeur de référence sur le sujet. Nous avons besoin de vous pour soutenir cette opération en en parlant le plus possible autour de vous ; et nous vous proposons également une offre de souscription.
Prix public en librairies à partir du 5 novembre 2015 : 25 € TTC
Prix en souscription dès maintenant (envoi du livre fin octobre) :19 € TTC
Chaque édition dans un nouveau pays s’enrichit de nouvelles contributions, et l’édition française contiendra des textes inédits de Paul Ariès, Anna Bednik, Serge Latouche, Xavier Renou, Agnès Sinaï…
L’Europe est submergée. C’est le déferlement. Un flux de clandestins est en train d’envahir l’Europe. Insupportable : « nos pays n’ont pas pour vocation d’accueillir toute la misère du monde ».
Il suffit de quelques mots, d’un vocabulaire bien choisi pour transformer les symptômes de l’effondrement de notre modèle de sociétés en « crise des migrants », voire même « islamique » entend-on parfois.
Ainsi, les fantasmes sont entretenus et la peur est exacerbée. Ainsi, le débat sur les possibles solutions est circonscrit à un cadre « défensif » comme s’il s’agissait d’un phénomène « naturel » sur lequel nous n’aurions pas de responsabilité, dont nous devrions nous protéger.
Toujours la même rengaine du phénomène naturel dont nous serions victimes : la crise, la dette, les sauterelles, les attentats, …
Et Monsieur Sarkozy qui parle de tourisme social. Faut-il être déconnecté de la réalité à ce point pour imaginer que des familles entières s’infligent de telles conditions de migration, sans réussite garantie, uniquement par tourisme ? Sarkozy est malhonnête, mais il n’est pas naïf. Tout est bon pour faire oublier que ces personnes sont des humains qui fuient la mort, qu’ils n’ont plus rien à perdre. Tout est bon pour les déshumaniser. C’est qui le touriste ? Continuer la lecture →
Le PPLD a été invité par EELV à participer au premier débat des journées d’été 2015 à Lille.« Faut-il décroître pour sauver le climat ? ». Animé par Christelle de Crémiers et Jean Morlais co-animateurs du Groupe de Travail Economie Ecologiste ; Mathilde Szuba, docteure en sociologie de l’environnement et secrétaire de l’Institut Momentum ; Michel Sourrouille, démographie responsable et animateur du groupe de travail Démographie et Stéphane Madelaine, objecteur de croissance, co-auteur de « Un Projet de Décroissance, Manifeste pour une Dotation Inconditionnelle d’Autonomie ». C’est pour le jeudi 20 aout. Voici ci-dessous, à titre indicatif, un texte relatif à cette question
Conference of Parties’, COP21
A la fin de cette année 2015, aura lieu la 21ème Conférence annuelle des Parties, également connue sous le nom de la Conférence sur le Climat à Paris. La France envisage d’obtenir, pour la première fois en plus de 20 ans de négociations aux Nations Unies, un accord universel juridiquement contraignant sur le climat, ayant pour but de maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C.
Une société entière mobilisée … à différents niveaux
Ainsi, toute la société se mobilise, que ce soient les institutions, les médias ou les associations non gouvernementales et militantes. En France, dans le mouvement militant, les Alternatiba sont probablement les événements les plus marquants de cette année 2015. Mais même les citoyens ordinaires sont concernés. Du moins, ils sont sensibilisés par la question. Et chacun y va de sa solution, ou de son panel de solutions.
D’aucun travaillent sur l’habitat. D’autres sur l’agriculture. Certains réfléchissent au système économique, et notamment aux moyens d’échanges via les monnaies locales, etc … Mais ce qui mobilise le plus de monde, ce sont les moyens de production, notamment la production d’énergies alternatives au pétrole.
Selon la vocation et l’échelle de la structure, – industrielle, capitaliste, écologiste, localisée -, la démarche est plus ou moins sincère, et les alternatives sont diverses et variées : ça va des gaz de schistes, aux énergies renouvelables telle que le solaire et l’éolien, en passant par des « solutions » inattendue telles que la fabrication de pétrole de synthèse via de l’eau ou d’autres ressources, ou tout simplement des impostures tel que la pile à combustible, et l’air comprimée, quand elles sont présentées comme une source d’énergie. Et enfin, ne parlons pas des énergies libres qui sont pourtant présentées par les plus écologistes ou anticonformistes, notamment en opposition au lobby du pétrole qui empêcherait le développement d’énergies révolutionnaires.
Il y aurait beaucoup à dire sur toutes ces alternatives, sur leur énergie nette, sur la confusion à propos de leur nature (entre source naturelle d’énergie et énergie transportée et stockée) Continuer la lecture →
Depuis 2006 l’AdeROC, en collaboration avec d’autres structures d’Objecteurs de Croissance, organise les (f)Estives de l’Objection de Croissance. Le collectif « PartiEs Pour La Décroissance » soutien totalement cet événement incontournable de l’année.
A quelques semaines de la conférence de Paris sur le changement climatique, le pape François a présenté sa deuxième encyclique Laudato Sii.
Attendue, cette encyclique dresse un constat sans concession de ce qu’il appelle la situation de l’humanité : pollution, chute de la bio-diversité, réchauffement climatique, culture du déchet, épuisement des ressources naturelles ; mais aussi détérioration de la qualité de la vie humaine, dégradation sociale, croissance des inégalités ; et encore faiblesse des réactions. Surtout, il critique le paradigme « techno-économique » et le capitalisme avec cette course effrénée au toujours plus. Le capitalisme est clairement mis sur le banc des accusés. Son modèle de société également. Quelques citations sont sans équivoques : « Étant donné que le marché tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles. Le consumérisme obsessif est le reflet subjectif du paradigme techno-économique » ; « « L’humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation, pour combattre le réchauffement » ou encore « La situation actuelle du monde « engendre un sentiment de précarité et d’insécurité qui, à son tour, nourrit des formes d’égoïsme collectif ».
Le pape François n’hésite pas à lâcher le mot de Décroissance : « C’est pourquoi l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties. Benoît XVI affirmait qu’« il est nécessaire que les sociétés technologiquement avancées soient disposées à favoriser des comportements plus sobres, réduisant leurs propres besoins d’énergie et améliorant les conditions de son utilisation ». Continuer la lecture →
As a peak of our Open Source series, this episode celebrates the birth of Cargonomia, a forward-looking project that blends several socially and environmentally conscious ideas and movements that include Cyclonomia Do it Yourself Bicycle Social Cooperative, Zsamboki Biokert, an organic vegetable farm and sustainable agriculture community education center which distributes weekly vegetable boxes to food communities in Budapest, and Kantaa, a self organized bike messenger and delivery company”.
We made a first radio programme on Radiozora in July 2014, Introduction to Degrowth: