Extraits des propos recueillis par Philippe Bach dans « Le Courrier » du 15 mars :
« Vous êtes parfois critique par rapport aux partis. Ne s’agit-il pas d’une posture commode?
Il s’agit uniquement d’une critique par rapport à la vision productiviste de la gauche. […] . La question écologique n’est pas encore intégrée par les partis socialistes européens qui sont dominants à gauche, voire ni même ni par les formations plus radicales. En revanche, je suis convaincu qu’il faut une réponse de gauche à la crise écologique. […] .
Vous ne revendiquez pas le concept de décroissance.
Je n’ai pas de problèmes idéologiques avec le concept. Disons plutôt que je ne le brandis pas pour des raisons pédagogiques. Si vous venez devant une assemblée en disant «vive la décroissance», vous braquez les gens ou alors vous entrez vite dans une querelle de chapelles. […] . Lorsqu’on vit avec moins de biens, on doit réorienter les choix de production de notre société vers l’éducation, la santé, la culture, l’agriculture contractuelle et de proximité qui doit redevenir centrale dans notre rapport à l’écosystème. ». lire la version complète
