Enfin
Zoom Europa du 08/04/2009
On aurait tort de s’en priver. Jugez vous même. C’est le 3ème sujet, celui sur nos amis de l »AdOC belges. Les deux premiers sujets sont pas mal non plus :
Voir ici le complément Internet : Comment devenir « objecteur de croissance »
L’Interview de Jean Baptiste Modinot et Laurence, adeptes de la simplicité volontaire.
- Italie : le label « km 0 ».
Avec la crise, les Italiens veulent consommer moins cher, mais aussi « autrement », et « plus authentique. En court-circuitant les grossistes et les transporteurs, le label « kilomètre zéro en Italie » surfe sur cette tendance. Il s’agit de promouvoir les produits fabriqués et vendus dans la même région. L’objectif : réduire les frais de transports, préserver l’environnement, revenir à une alimentation de saison, et réinvestir dans la diversité des aliments locaux. - France : les SCOP ont la côte
Consommer, mais aussi produire autrement… il existe des entreprises où tous les salariés sont heureux, où les décisions se prennent de façon collective, où chaque salarié est invité à investir dans la société et où les bénéfices sont redistribués à l’ensemble des employés. Ce sont des SCOP, des sociétés coopératives de production, souvent fondées par les salariés eux-mêmes à la suite du dépôt de bilan de leur entreprise. Et avec la crise, cette forme d’entreprise attire de plus en plus. Voyage au pays « des salariés patrons ». - Belgique : les objecteurs de croissance
Au moment où tous les gouvernements européens pratiquent des plans de relance, des citoyens, de plus en plus nombreux, remettent en question la croissance économique. Ces «objecteurs de croissance » rejettent le modèle « métro, boulot, conso » de la société de consommation : pas de voiture, mais du vélo, pas de voyage en avion, mais des voyages dans la région, pas de shopping, mais de la récupération et du recyclage. En Belgique, les « décroissants » commencent à se structurer, au point de créer un mouvement politique.