Alors
En tant qu’Objecteurs de Croissance, nous estimons que toutes les entreprises en difficulté ne méritent pas la bienveillance publique. Nous devons nous interroger sur la pertinence des productions de ces entreprises et, surtout, sur le sort des travailleurs.
Devons-nous continuer à financer les industries automobiles et les entreprises pétrolières comme Total ou envisager clairement et concrètement leur reconversion et, surtout, celle des travailleurs vers des activités choisies et écologiquement soutenables, sans attendre.
Notre combat doit aller vers la lutte contre les entreprises polluantes, responsables du pillage de la planète quand ce n’est pas de la « servitude morale » de la population. Une réflexion sur la Dotation Inconditionnelle d’Autonomie et sur le sens à donner à nos vies peut se développer à l’occasion des différentes crises que traverse notre société.
Nous ne sommes donc pas favorables à la perfusion des grandes entreprises mais à la promotion d’une autre manière de produire et de vivre. La convivialité et la coopération doivent prédominer sur la compétitivité, et la centralité du travail dans nos vies doit être dépassée.
A titre d’exemple, les pouvoirs publics ont fait le choix de privilégier l’industrie automobile (soutien aux entreprises et aux infrastructures) alors que les sommes auraient pu être investies en direction des transports en commun tout en lançant le débat au sujet des déplacements (rapprochement des lieux de vie dans le cadre de la relocalisation des activités).
Ce choix politique a été une erreur tant écologique que sociale. Ne la reproduisons plus. Sauvons nos vies et non nos entreprises polluantes. Encourageons les travailleurs de ces entreprises à en sortir pour choisir une activité socialement utile et écologiquement soutenable.Proposons des alternatives pour sortir du capitalisme et non de pseudo solutions pour l’adoucir.