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Les candidats à la présidentielle cherchent leur salut et le financement de leurs projets dans la croissance. Les médias relaient. Et si la solution de la crise de surproduction et d’endettement était à l’opposé…
Hors de la croissance économique, point de salut électoral ! À 2,2 % ou 2,6 %, elle est la béquille indispensable du programme de tout candidat, source de financement de ses promesses et mesures – douze, trente ou soixante milliards d’euros pour cette présidentielle 2007, selon les candidats. L’expansion du produit intérieur brut (PIB), qui mesure la création de richesses du pays, est un axiome consensuel des politiques.