Débat « Décroissance ou croissance verte ? Peut-on être écologiste et productiviste ? » à Paris le 16 septembre

http://www.partipourladecroissance.net/wp-content/uploads/2010/05/Image-2.pngLe jeudi 16 septembre à 19h
Dans la mairie du 2e arrondissement de Paris
8 rue de la Banque (Métro Bourse)

Avec :

  • Jean-Paul Besset (député européen, Europe Ecologie)
  • Jacques Boutault (maire du 2e arrondissement de Paris, Les Verts)
  • Bettina Laville (avocate, conseiller d’état en disponibilité, PS)
  • Philippe Bodard (maire de Mûrs-Erigné, PS)
  • Serge Lepeltier (maire de Bourges, Parti Radical)
  • Vincent Liegey, membre de l’Association d’Objecteurs de Croissance (AdOC) et du Parti Pour La Décroissance (PPLD).


Ex-rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Politis », puis, pendant 10 ans, du quotidien « Le Monde », Jean-Paul Besset dessine, en 2005, dans « Comment ne plus être progressiste sans devenir réactionnaire », les voies d’une logique économique et sociale fondée sur la décroissance de l’empreinte écologique, le partage des ressources et le respect des équilibres naturels. Convaincu que la croissance est une machine à produire des inégalités, alors que la décroissance matérielle s’inscrit dans une logique de partage, il est aujourd’hui député européen élu sur la liste Europe Ecologie.

Co-fondateur du premier Comité d’Action Lycéen, en 1978, Jacques Boutault a d’abord milité dans des associations comme Droits Devant !!, Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac. Journaliste pendant 10 ans et membre du Parti des Verts depuis 1997, il a été élu maire du II° arrondissement de Paris en 2001 avec un programme axé sur l’amélioration de la circulation, le logement social, la mise en place de menus bio dans les cantines scolaires, le travail avec les associations.

Avocate et conseiller d’état en disponibilité, Bettina Laville est fondatrice et présidente d’honneur du Comité 21. Elle siège au conseil d’administration de plusieurs ONG oeuvrant pour le développement durable. Elle a été conseiller technique au cabinet de plusieurs ministres. Conseiller pour l’environnement et l’aménagement du territoire auprès du Premier ministre Lionel Jospin (1997-2001) elle a aussi été secrétaire générale de la Commission française du Développement Durable. Elle a été conseillère régionale de Bourgogne (PS) de 1998 à 2005.

Conseiller général du Maine-et-Loire, Philippe Bodard est maire PS depuis 1995 de Mûrs-Erigné, une ville de 5500 habitants, près d’Angers. Vice-président de l’Association des petites villes de France (APVF), il promeut dans sa commune une politique environnementale « solidaire » : construction de logements HLM bois, pose de capteurs photovoltaïquessjr ceux-ci et sur les écoles, réduction de la consommation énergétique des bâtiments publics, plantation de 600 arbres par an, arrêté anti OGM et aujourd’hui un Plan énergie climat communal.

Serge Lepeltier a d’abord rejoint l’UDR (le futur RPR qui deviendra l’UMP), puis, en 2005, le Parti radical valoisien, dont il est le vice-président et porte parole. Elu maire de Bourges en 1995, il est depuis resté à la tête de cette commune. Entre 2004 et 2005, il a été ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement Durables. A ce poste, il a oeuvré pour l’adoption de la Charte de l’Environnement dans la constitution, la création du Parc national de Guyane, le plan de réintroduction des ours dans les Pyrénées et la transposition des directives européennes dans le domaine du développement durable.

Vincent Liegey est membre de l’Association d’Objecteurs de Croissance (AdOC). La politisation du mouvement de la décroissance date de 2005 quand Vincent Cheynet, le leader des Casseurs de pub et directeur du journal « La Décroisance », fonde le Parti pour la Décroissance (PPLD). Ce dernier est relancé en 2008 et participe aux élections européennes de 2009 à travers la campagne Europe-Décroissance. En septembre de la même année, le Mouvement des Objecteurs de Croissance et le PPLD co-fondent l’Association d’Objecteurs de Croissance (AdOC). Celle-ci entend valoriser populariser la radicalité et la cohérence de l’objection de croissance, perçue comme le seul vrai remède à la crise globale (crise de civilisation) à laquelle nous sommes confrontés.

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