Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire les désirs, à être enviés et à épater. Le bonheur que procure l’acquisition d’un nouvel objet est toujours plus éphémère, ce qui induit un sentiment d’insatisfaction permanente. De plus, la durée de vie des produits ne cesse de diminuer, conduisant à l’épuisement des ressources et à l’accumulation des déchets. Derrière l’attitude de ces acheteurs boulimiques se profile un véritable scénario catastrophe. Des sociologues, psychologues et philosophes analysent les limites du consumérisme.