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Cette nouvelle plate-forme, à vocation internationale, serait destinée à accueillir 9 millions de passagers en 2050, contre 3 millions pour l’actuel aéroport nantais. Elle est vue par ses promoteurs comme un futur moteur de l’économie locale, malgré les exemples récents de nouveaux aéroports qui ne voient aucun ou très peu d’avions atterrir, comme à Angers, Vatry ou à Brive.
Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est à contre-courant des choix indispensables de sociétés :
- Les ressources pétrolières seront dans les prochaines années de plus en plus rares, le pic pétrolier ayant été dépassé.
- La légitime revendication des peuples du Sud aux partages des ressources naturelles impose à nos sociétés occidentales de diminuer leur consommation en énergie fossile.
- Le nucléaire n’est pas et ne sera jamais une solution de remplacement, tant par la rareté de la matière première utilisée, que par sa dangerosité, comme le montre la dramatique situation japonaise.
- Le recours à des ressources non conventionnelles (gaz de schiste notamment) présente de graves risques de pollution des zones concernées et le coût de leur extraction est très élevé.
Les ressources fossiles seront inéluctablement de plus en plus chères dans les prochaines années : il nous faut donc dès aujourd’hui les économiser.
Promouvoir le développement du transport aérien actuellement, comme les dirigeants socialistes du Grand Ouest l’ont choisi, est tout bonnement irresponsable.