Ça
Cette rumeur tombait bien, quelques jours après l’anniversaire funeste de Fukushima, pour apporter la preuve que le charbon n’était pas une alternative crédible pour en finir avec le nucléaire. Finalement, il n’en est rien. Aux risques nucléaires, le Parti Pour La Décroissance lui préfère le charbon, qui couplé aux énergies renouvelables, à la sobriété et à l’efficacité énergétique, représente la seule voie pour une sortie rapide des nucléaires et pour amorcer une transition énergétique réaliste et sans danger.
Par ailleurs, une solution apportée pour réduire la pollution aux particules fines a été de réduire drastiquement le trafic automobile, et de mettre en place la gratuité des transports en commun : preuve que les pouvoirs publics ont encore la possibilité de prendre des mesures draconiennes en cas de crise. Nous posons donc la question : pourquoi attendre un prochain pic de pollution ? Pourquoi ne pas anticiper aujourd’hui des mesures pour freiner la circulation automobile, pour se déplacer autrement ? Commencer ainsi permettra de se poser la question du sens des déplacements de façon moins douloureuse que lorsque nous serons au pied du mur.
Il en est de même avec toutes les autres pollutions et limites environnementales que nos sociétés vont chercher. Pensons aux produits de l’agriculture industrielle qui constituent une pollution permanente par les aliments que le public ingère quotidiennement. La liste est longue. Pourquoi attendre pour nous poser collectivement la question du sens et des conséquences de nos actes ?
La fin est annoncée … par le centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa. Seul scénario possible pour ne pas voir la fin de notre civilisation : « pour éviter ce scénario noir, encore faudrait-il modifier radicalement nos habitudes pour mettre fin à la fois à la surconsommation, et réorienter nos politiques afin de rendre la répartition des richesses plus équitable ».